Récemment, certains ont appelé à cesser les subventions pour le bois-énergie en raison de son présupposé impact climatique et sanitaire.
Pour répondre à cette tribune, et dans un contexte d’attaques fréquentes et de plus en plus désinhibées contre le bois-énergie, le SER a initié une démarche de réponse coordonnée avec la FEDENE et le Comité Interprofessionnel du Bois-Energie (CIBE) dans un courrier adressé directement à la Ministre Agnès PANNIER-RUNACHER.
Ce courrier rappelle que :
- le bois-énergie est une énergie renouvelable qui, contrairement aux énergies fossiles, permet d’atteindre la neutralité carbone (le CO2 émis par sa combustion a été préalablement absorbé par la forêt, assurant un équilibre à l’échelle d’une vie humaine) ;
- tous les scénarios énergétiques (RTE, ADEME et NEGAWATT) montrent que le bois-énergie restera indispensable pour couvrir les besoins énergétiques non-électrifiables ;
- le bois-énergie nous éloigne de la dépendance aux énergies fossiles importées ;
- des dispositifs comme le Fonds Chaleur et MaPriveRénov’, contribuent à moderniser les équipements pour améliorer la qualité de l’air, en particulier dans les zones rurales.
Arrêter le soutien au bois-énergie, c’est fragiliser des millions de Français, c’est accroître leur dépendance aux fluctuations des prix des énergies importées, et c’est ralentir la transition écologique et c’est faire la promotion des énergies fossiles.
Le bois-énergie, largement disponible et géré durablement en France, renforce notre souveraineté et sécurité énergétique. Nous appelons à poursuivre les efforts pour un avenir énergétique durable et souverain. Continuons à avancer ensemble vers une France moins dépendante des énergies fossiles et plus résiliente face aux défis climatiques.