Barbara POMPILI réaffirme son soutien à une filière française en pleine expansion
En ouverture des 7èmes Assises nationales des EMR, organisées le mardi 22 juin par le Syndicat des énergies renouvelables, Barbara POMPILI, Ministre de la Transition écologique, a réaffirmé son soutien au développement des énergies marines renouvelables. Révélés au cours de l’évènement, les derniers résultats de l’Observatoire des énergies de la mer* confirment la forte dynamique industrielle, aux retombées essentiellement locales, d’une filière-clé de la lutte contre le dérèglement climatique et de la transition énergétique en France.
Rappelant sa vigilance à ce que le déploiement des parcs éoliens en mer, enfin engagé en France, soit exemplaire et créateur d’emplois, la Ministre a confirmé sa volonté d’accélérer le développement de l’éolien en mer, énergie fortement compétitive, au moyen des nouveaux appels d’offres engagés ou en préparation en 2021. A plus long terme, elle a indiqué qu’une visibilité à dix ans devra être apportée aux acteurs dans le cadre de la révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Celle-ci pourrait également être l’occasion de définir de nouvelles perspectives concernant l’hydrolien et le houlomoteur, technologies pour lesquelles les étapes de démonstration technologique se sont multipliées ces dernières années grâce à la mise à l’eau de plusieurs démonstrateurs.
Une dynamique d’investissements et d’emplois qui profite essentiellement aux territoires et aux acteurs Français
Le dynamisme de la filière et les retombées économiques associées au développement des énergies marines renouvelables a été mis en avant par les acteurs en charge des opérations industrielles, ce que confirment les derniers chiffres de l’Observatoire des énergies de la mer*, dont la 5e édition a été présentée au cours de l’événement. Les acteurs français ont ainsi réussi à capter une grande partie de la valeur et des emplois créés par les projets français, l’année 2020 marquant un changement d’échelle pour l’ensemble des indicateurs : 1,5 Md€ d’investissements (+222 %), plus de 833 M€ de chiffre d’affaires (+173 %), et au moins 4 859 emplois, soit une hausse de 59 % depuis 2019.
Un besoin partagé : la planification, clé du nécessaire changement d’échelle pour les EMR en France
Les scénarios de RTE présentant les hypothèses d’évolution du mix électrique ont quant à eux fait apparaître que quelle que soit l’évolution du mix de production et notamment la part de l’énergie nucléaire d’ici 2050, une forte augmentation des capacités d’énergies marines renouvelables sera nécessaire, avec des besoins situés entre 22 et 62 GW.
Néanmoins, un tel changement d’échelle ne pourra se réaliser qu’en mettant en place une planification tant énergétique que spatiale, ce dont ont collectivement convenu les représentants de l’Etat, de la pêche professionnelle, des associations environnementales et de la filière. Dans cette perspective, les acteurs de la filière, industriels et porteurs de projets, ont également rappelé leur attachement à concevoir et construire des projets concertés, vertueux tant du point de vue de la transition énergétique que de la biodiversité, dans le respect de l’ensemble des activités en mer.
Le 5ème rapport annuel de l’Observatoire des énergies de la mer, réalisé par le Cluster Maritime Français, et sa synthèse sont désormais en ligne : www.merenergies.fr
Les vidéos
Toutes les interventions de ces 7èmes Assises nationales des EMR sont disponibles en replay.
Avec Barbara POMPILI, Ministre de la Transition écologique et Jean-Louis BAL, Président, Syndicat des énergies renouvelables
Présentation du rapport 2021 de l’Observatoire des énergies de la mer
Des réalisations industrielles au service de la transition énergétique et de l’emploi
Focus sur le rôle des EMR dans la transition énergétique
Présentation de la stratégie offshore 2050 et des exemples européens de planification
Organiser un déploiement de long terme : cap sur 2050 !
Au-delà de l’éolien en mer, quelles perspectives pour les EMR en France et en Europe ?